Je me sens seul et ça me plaît !

Se sentir seul ou seule , vous le savez, est parfois bien douloureux, surtout lorsqu’on a l’impression de ne pas l’avoir choisi! mais il existe une autre solitude, choisie celle-là, qui fait partie d’une des plus grandes étapes du développement personnel.

« La liberté est un état d’esprit, non le fait d’être affranchi de « quelque chose »; c’est un sens de liberté; c’est la liberté de douter, de remettre tout en question; c’est une liberté si intense, si active, vigoureuse, qu’elle rejette toute forme de sujétion, d’esclavage, de conformisme, d’acceptation.

C’est un état où l’on est absolument seul,

mais peut-il se produire lorsqu’on a été formé par une culture de façon à être toujours tributaire, aussi bien d’un milieu  que de ses propres tendances?

Peut-on, étant ainsi constitué, trouver cette liberté qui est solitude totale, en laquelle n’ont de place ni chefs spirituels, ni traditions, ni autorités?

Cette solitude est un état d’esprit qui ne dépend d’aucun stimulant, d’aucune connaissance.  Elle n’est pas, non plus, le résultat de l’expérience  et des conclusions  que l’on peut en tirer.

La plupart d’entre nous ne sont jamais seuls,

intérieurement. Il y a une différence entre l’isolement, la réclusion, et l’état de celui qui se sait seul. Nous savons tous en quoi consiste l’isolement: on construit des murs autour de soi afin de n’être atteint par  rien, de n’être pas vulnérable.

Ou on cultive le détachement, qui est une autre forme d’agonie. Ou on vit  dans la tout d’ivoire onirique de quelque idéologie.

Se savoir seul, c’est tout autre chose. On n’est jamais seul tant qu’on est  rempli des souvenirs , des conditionnements, des soliloques du passé: les déchets accumulés du passé encombrent les esprits.

Pour être seul, on doit mourir au passé (mourir du passé).

Lorsqu’on est seul, totalement seul, on n’appartient ni à une famille, ni à une nation, ni à une culture, ni à tel continent: on se sent un étranger.

L’homme qui, de la sorte, est complètement seul, est innocent et c’est  cette innocence qui le délivre de la douleur. »

Ce texte a été tiré de « Se libérer du connu  » de Krishnamurti.

Sa lecture vous déconcerte peut-être, mais ayez confiance, elle sèmera des graines de valeur en vous ! relisez ce texte une ou deux fois, réfléchissez-y, prenez des notes dans votre cahier de développement personnel.
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