les infirmes sont les gens prudents! Qu’en pensez-vous, dans quelle(s) catégorie(s) vous situez-vous?

Figurez-vous que j’aime travailler sur mon ordinateur en écoutant et regardant plus ou moins des documentaires, cela me stimule et me fait du bien! Or ce soir, un des thèmes traités était le voilier de Jacques Brel, l’Askoy, à bord duquel il s’est embarqué avec sa femme et sa fille pour un tour du monde!

Nous étions le 24 juillet 1974, à Anvers, la lumière était claire et belle, l’équipage au complet un peu tendu et excité. Jacques avait 45 ans:

« je suis parti car j’avais trop peur de devenir mort, de devenir vieux (si je restais) »

Jacques était-il un marin confirmé? Non, c’était un débutant, mais il avait la foi en son projet chevillée au corps, il y croyait vraiment et voulait absolument le vivre. Et son rêve se réalisait enfin!

Quelques semaines plus tard, aux Açores, le cancer se déclarait dans un de ses poumons, il dût interrompre provisoirement son voyage….avant de le poursuivre jusqu’aux îles Marquises. Là, sa femme réussit à le convaincre de s’arrêter et de profiter du temps qu’il lui restait à vivre.

Il apprécia beaucoup la gentillesse et la simplicité des autochtones et mit souvent son petit avion, qu’il pilotait lui-même, à disposition des évacuations sanitaires vers Tahiti.

Plus de trente années plus tard ce sont deux frères, les constructeurs de son bateau, l’Askoy, qui ont su prendre des risques pour retrouver son voilier ensablé sur une plage de Nouvelle Zélande, le dégager, le rapatrier en Belgique, le retaper et, dans quelques mois le faire naviguer à nouveau!

« Nous voulions prouver que l’on n’abandonne jamais ses rêves,

que tout est possible. Chacun d’entre nous a été un jour sous le sable… et a pu aussi s’en sortir, on peut toujours s’en sortir! »

Ne trouvez-vous pas cela étrange et réjouissant à la fois? le rêve de Jacques , qui a vécu….permet à un autre rêve, celui des frères constructeurs navals, de prendre corps et de se réaliser…n’est-ce pas merveilleux?

Alors vous, quels sont vos rêves les plus chers? les avez-vous notés dans votre cahier de développement personnel?

Et parmi ces rêves,

pour lesquels vous sentiriez-vous prêt(e) ou presque à prendre des risques?

Qu’est-ce qui vous freine, où se situent vos peurs?

Ne pouvez-vous pas envisager , face à ces peurs, de générer un sentiment  croissant de confiance en la réalisation de ces rêves, et de rester centré en cela?

Et si vos peurs se manifestent, accueillez-les avec douceur et amour, elles sont là « encore » sous cette forme inconfortable pour vous, mais patientez, elles se transformeront peu à peu, perdront de leur force au fur et à mesure que votre confiance et votre amour pour vous grandiront…

Essayez, vraiment, allez-y, vous pouvez le faire!

Et vous constaterez que prendre des risques peut apporter beaucoup de joie, de paix, d’amour.