Peur de l’échec (1/3) : comment résoudre ce problème

peur de l'échec, peur, peursRessentez-vous la peur de l’échec  dans diverses circonstances de votre vie ? relations, travail, examens, vie amoureuse… Dans cette vidéo je vais vous montrer une méthode en 3 points pour y remédier.

« Dans cette vidéo et dans les deux suivantes je voudrai vous parler de la peur de l’échec.

J’ai remarqué que vous avez été nombreux à visionner la vidéo que j’avais déjà consacrée à ce sujet. Je pense qu’il n’est pas inutile que j’en reparle de façon plus approfondie…

Je vous fais d’abord profiter d’un paysage bien sympathique : je suis en Bretagne sud le long de la rivière d’Auray, près du Bono. Vous entendez le bruit du vent, la lumière est hivernale et le temps très agréable ! Ce sont donc des conditions idéales pour vous parler de la peur de l’échec !

J’ai réfléchi à la façon la plus claire de vous parler de ce sujet, pour vous aider à résoudre ce problème.

Je pense que la meilleure façon consiste à en parler en trois volets:

  • premier volet : accepter cette peur de l’échec en préalable. L’accepter et agir dessus en générant de la compassion envers elle.
  • second volet : analyser de façon la plus fine possible cette peur de l’échec.
  • troisième volet : l’action, qui va vous permettre de vous débarrasser progressivement de cette peur. Je dis bien « progressivement ». Parce qu’à mon avis il n’est pas facile de s’en débarrasser rapidement.

1er volet : accepter la peur de l’échec et y appliquer de la compassion. Mais d’abord, de quels échecs s’agit-il ?

Dans nos vies nous vivons cette peur à diverses occasions : changement d’activité professionnelle, poursuite de nouvelles études, passage d’examens….les étudiants connaissent cette peur de l’échec, surtout lorsqu’il s’agit de concours, durant lesquels la pression peut être énorme.

Il peut s’agir également de peur de l’échec dans la relation, la relation amoureuse. Dans cette relation nous craignons que la personne que nous aimons nous quitte ou que la relation meure d’elle-même sans que vous ne sachiez que faire pour lui redonner de l’intérêt, par exemple…

Il peut aussi y avoir la peur de l’échec de sa propre vie, des personnes disent  très souvent : « j’ai raté ma vie, je n’ai rien fait de ma vie… »

En fait, quand on creuse un petit peu, on se rend compte qu’elles n’ont pas su voir toutes les choses merveilleuses qu’elles ont faites dans leur existence. Elles ont pensé qu’il s’agissait d’un échec, en fait ce n’en était pas un du tout ! Il s’agissait d’une « vision » qui leur montrait leur parcours sous un angle d’échec.

On en reparlera un peu plus tard, mais bien souvent la vision, la « vue » est quelque chose de très important. Et changer notre vison des choses est un des remèdes les plus puissants qui existent.

Les grands Maîtres et les grands Guides qui ont essayé de nous éclairer depuis des milliers d’années l’ont dit, redit et redit ! je n’ose pas dire qu’ils se sont tués à nous le dire puisque certains en sont morts. Je ne citerai pas de noms…

Alors, pourquoi commencer par »accepter » cette peur ?

Souvent, quand on a peur de l’échec on s’en veut. Est-ce que vous êtes fier d’avoir peur de quelque chose ? Non, moi non plus. Pourquoi ? Parce que , depuis que vous êtes tout petit qu’est-ce qu’on vous disait à l’école quand vous aviez peur ? « Espèce de trouillard, de trouillarde, tu es un peureux, un poltron. »

Donc déjà, dans la société, la peur est connotée.

Alors qu’en fait tout le monde a peur ! Même ceux qui, dans la cour de récréation jouaient des muscles, tapaient  sur les autres. En fait c’étaient les plus peureux. Pourquoi ? Parce que pour éviter d’avoir la moindre difficulté relationnelle ils agissaient un peu par avance, en neutralisant tous les adversaires  potentiels.

Acceptons de reconnaître notre peur…. « Oui j’ai peur, oui j’ai peur dans cette relation amoureuse qui débute. Oui j’ai peur de ne pas réussir mon concours. »

Puis j’essaie de ne pas me « juger ».

C’est très difficile de ne pas se juger. En fait, toute la journée , nous procédons à des jugements de nous-même. Des dizaines et des dizaines de fois. Regardez, analysez votre journée….

Donc je reconnais ma peur, j’accepte de me dire que j’ai peur.

Après, comme j’ai tendance à me juger, il faut que j’applique un « pansement ». Ce pansement va être de l‘amour envers moi-même. Ce n’est pas un vain mot. De l’amour et de la compassion.

Donc amour et compassion.

J’accepte ma peur et j’essaie d’y appliquer ce remède. Alors de quelle façon je peux appliquer de l’amour et de la compassion ? Eh bien c’est tout simple, il suffit d’essayer de générer de la compassion , de se dire : « écoute, tu es là, tu as peur, mais ce n’est pas grave, on va essayer de trouver un moyen de se débarrasser de cette peur, de la dissoudre petit à petit. »

Ce n’est pas bien compliqué. Mais il faut prendre le temps de se regarder en face, prendre le temps d’essayer de générer cet amour et cette compassion.

Voilà pour ce premier volet.

Résumons :

  1. D’abord j’accepte cette peur dont j’ai conscience
  2. Ensuite j’essaie de ne pas me juger car souvent cela m’énerve de constater ma peur
  3. Puis j’applique de l’amour et de la compassion sur ce ressenti de peur, donc à moi-même 

Dans la vidéo 2 nous allons parler de l’analyse de cette peur, puis dans la vidéo 3 de la façon de la faire disparaître. »

A vous de jouer à présent, pour commencer à accepter cette peur de l’échec et appliquer ces recommandations !

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