La sagesse selon Eladio

Aimez-vous regarder des documentaires ? moi j’adore ! cela me permet  de voyager à travers le monde, de m’inviter dans des familles au fins fonds d’une forêt, d’une savane, d’un désert, d’une mégapole, de découvrir leur sagesse….. et changer de vie l’espace de quelques minutes, changer mon regard et élever ma conscience.

A chaque fois je suis frappé par la sagesse

des personnes interviewées, par leur regard sur le monde, alors que, la plupart du temps, elles ne sont quasiment pas allées à l’école..

Etrange, n’est-ce pas ? « on » nous a tellement vanté les bienfaits de l’école, sensée nous permettre d’accéder à la connaissance, d’analyser l’histoire, de comprendre le fonctionnement du monde…..

Alors que j’ai pu constater à maintes reprises que des êtres humains vivant loin de tout, ne disposant « que » du Grand Livre de la Nature  semblent analyser et comprendre le monde avec bien plus de profondeur et de sagesse que moi qui ai râpé mes pantalons durant plus de vingt ans sur les bancs d’école…!

Alors pourquoi ? comment font-ils ? comment est-il possible que, avec les dizaines de millions d’informations que mon cerveau a ingurgitées depuis ce temps mon analyse soit au mieux un peu confuse, et, au pire, tellement imprégnée de concepts de toutes sortes que mes yeux sont embrumés quasiment tout le temps…

Tout à l’heure encore, j’écoutais Eladio, « petit » agriculteur Maya de San Pedro du Bélize  (regardez sur la carte), qui vit heureux de sa petite exploitation de cacaoyers, avec pour seul outil une machette, la force de son corps, ses yeux pour observer, son coeur pour aimer et protéger la nature qui le nourrit .

Je vous propose de partager le message d’Eladio:  » Je n’arrive pas à me faire à l’idée que je dois appartenir à une religion. Pour moi l’important c’est de se sentir bien là où on est ! Je partage et communique avec la Terre.

Depuis qu’il y a une nouvelle religion, les gens se sont séparés, sous prétexte qu’on n’est pas de la même paroisse… et le sentiment de Communauté a disparu. Voyez : aujourd’hui je plante seul mes grains de riz avec mon orteil, mais avant, il y avait au moins quinze voisins qui m’aidaient.

Avant, nous étions un peuple pacifique et plein de sagesse

qui travaillait main dans la main.

Aujourd’hui chacun veut  faire son petit profit et personne ne se fait plus confiance… On a beaucoup changé, bientôt on sera comme le reste du monde…

Je ne veux plus que mes enfants aillent au-delà de l’école primaire. Mon fils aîné a continué, mais lui et tous ses copains ne veulent plus faire d’effort physique, ils passent leur temps à boire, se battre et dormir… aucun d’eux ne veut vivre de la terre. »

Que pensez-vous de tout cela ? Certaines personnes croiront peut-être que je dénie les qualités de l’école, l’accès à la « connaissance » qui libère les peuples… Peut-être….mais je répondrai : quelles connaissances, libération de qui, de quoi, pour se précipiter tête baissée vers où ? vers un système érigé en valeur universelle dont on mesure chaque jour les dégâts sur la Vie…

Alors quoi faire ? y-a-t’il une solution ? une : non.Des : peut-être ! Un peu plus de souplesse, plus d’ouverture sur la richesse et la sagesse de cultures que nous avons combattues, un regard plus distancié sur ce que nous persistons à appeler LE PROGRES, qui pourrait  être étudié comme un progrès possible parmi d’autres…

Et surtout, apprendre à aimer et respecter la vie sous toutes ses formes, à avoir à coeur l’intérêt général et le long terme. Dites-nous ce que vous en pensez, communiquez-nous Vos propositions !

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