Avez-vous peur de la mort, de ce que vous croyez être la fin?

Il est frappant de constater chaque jour, que ce soit parmi nos proches, nos collègues ou dans les médias, combien la résistance  à  et la peur de la « fin » sont présents et dramatisés. Il s’en suit de la nostalgie, un goût prononcé pour le passé et d’énormes difficultés à accepter le changement et son lot d’imprévisibilité!
Je vous propose aujourd’hui un texte d’Eckhart Tolle dans « l’art du calme intérieur », qui illustre parfaitement ce que vous et moi ressentons chaque jour à des degrés divers!
« Les gens  ont tendance à vivre une fin avec un malaise , car toute fin est une petite mort.
C’est pourquoi, dans bien des langues, l’expression employée lorsqu’on se quitte signifie « au revoir ».
Chaque fois qu’une expérience tire à sa fin – une  réunion d’amis, un congé, le départ des enfants – on vit une petite mort.
Une « forme », que cette expérience a fait apparaître dans votre conscience, se dissout, et cela laisse souvent un sentiment de vide que la plupart des gens s’efforcent de ne pas ressentir, de ne pas affronter.
Si vous apprenez à accepter et même à accueillir la fin dans votre vie, vous découvrirez peut-être que le sentiment de vide, qui paraissait inconfortable au début, prend une ampleur profondément paisible.

En apprenant ainsi à mourir au quotidien, vous vous ouvrez à la Vie ».

L’autre jour une amie me disait combien elle avait l’impression de se sentir vide et inintéressante, elle s’en sentait malheureuse….. Or, peu de temps avant, elle me racontait  combien elle éprouvait des difficultés à mettre fin réellement à une relation dans laquelle elle ne se sentait pas respectée   (et ne se respectait pas!).
Du coup, elle continuait, de temps à autre, à passer des week-ends avec cette personne, sans y trouver de plaisir et avec un fort sentiment de frustration engendrant une mauvaise estime d’elle-même….bref, un cercle « vicieux », même si cela n’a rien de vicieux!

Avez-vous peur de passer à autre chose?

En fait, elle a du mal à passer à autre chose, même si elle se trouve des prétextes pour justifier la situation actuelle….
Cela ne vous arrive-t’il jamais? Rassurez-vous, je l’ai vécu de nombreuses fois, et dans certaines circonstances, par exemple le départ d’un de mes enfants après une période de vacances, je ressens encore une peur à l’approche de l’heure du train , puis ensuite une certaine tristesse ou un « manque ».
Mais au moins je sais pourquoi, je comprends le mécanisme, et de ce fait je prends la situation nettement moins au sérieux, je sais que j’ai d’immenses marges de progression!
Alors, au lieu de m’en vouloir, j’essaie de m’envoyer de l’amour bienveillant, et vous pouvez en faire autant! ne vous en privez pas, bien au contraire!
Pour vous aider, vous pouvez prendre votre cahier de développement personnel et y lister les circonstances dans lesquelles vous avez ressenti la peur de cette « petite mort » que représente la « fin » de quelque chose. Souvenez-vous de vos émotions d’alors, et assurez-vous de vous envoyer suffisamment d’amour pour apporter de la paix à l’évocation de ce souvenir….
Pour « finir », eh oui, là aussi il y aura la fin de quelque chose, de cet article, puis la « peur » de la page vide pour le prochain… donc pour finir, je vous encourage à observer la Nature: elle nous montre sans cesse la nature cyclique de toute chose, fin, puis renaissance, mort, pourrissement, germination, épanouissement….
Prenez-en de la graine, réjouissez-vous du changement, soyez convaincu(e) qu’il peut vous apporter de merveilleuse surprises et qu’il vous aidera bien plus que l’immobilisme à aller vers la version plus grandiose de « qui vous êtes vraiment »!

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