Avez-vous remarqué comme parfois nous sommes « un peu » défaitiste ? Je vais vous raconter un exemple vécu qui vous montrera comment j’ai repris confiance.
Il y a quelques jours je traversais une partie de la Grande Bretagne en camping car. La journée s’annonçait magnifique, les paysages verdoyants se succédaient, parsemés de moutons et me gratifiant de bonnes odeurs de foins fraîchement coupés.
Je me sentais détendu et me félicitais d’avoir choisi de redécouvrir ce beau pays !
Cependant, au fur et à mesure que j’avançais, le trafic devenait de plus en plus dense, le bruit de plus en plus assourdissant : en camping car on n’avance pas vite et parfois même les camions vous dépassent ! J’étais en train de contourner London et le réseau d’autoroutes et de panneaux indicateurs devenait inextricable. Mon corps se crispait peu à peu,la chaleur et le bruit augmentaient, mes sens étaient aux aguets…et mon bel enthousiasme fondait peu à peu !
L’après-midi s’avançant, je réalisai qu’il me fallait sortir de l’autoroute et chercher un joli coin ; à dire vrai, au fond de moi, je ne m’autorisais pas vraiment à trouver ce bel endroit. Je me disais qu’un bout de parking près d’une ville suffirait peut-être, je me sentais fatigué et peu courageux pour aller encore tournicoter sur de petites routes !
Je suis quand même sorti, ai cherché, pris de petites routes et suis arrivé près d’un lac joliment aménagé…mais pas moyen de se garer à proximité ! Continuant à chercher, j’ai débouché sur un chemin m’emmenant jusqu’à une zone naturelle protégée : l’endroit était magnifique, pas autorisé aux campeurs, mais bon, il n’y avait personne et c’était tellement beau ! Le soleil se couchait, j’étais environné de bêlements de moutons, picoté par de rares moustiques et j’ai pu observer les piqués d’aigles pêcheurs.
De défaitiste…à heureux
Bref, vous l’avez compris je me sentais HEUREUX, proche du paradis !
En quelques minutes, j’avais basculé d’un état à un autre !
Rappelez-vous : deux heures avant, mon esprit était devenu sombre et défaitiste . Y-avait-il des justifications à cela ? J’avais simplement oublié de repérer ces émotions qui s’élevaient en moi et de les transformer. Résultat : je me suis plus fatigué, mon corps a moins bien fonctionné et j’ai même dû raccourcir mon espérance de vie !
Et vous, avez-vous vécu de tels instants de basculement ? Etes-vous parfois défaitiste ? Probablement que oui ! Essayez à présent de fermer les yeux et de vous rappeler de la dernière fois où cela s’est produit: en famille ? Au travail ? En faisant du sport ?
Alors comment progresser me direz-vous?
Vous l’avez compris, c’est en prenant d’abord CONSCIENCE de ce qui se passe en vous, en essayant ensuite de ne pas y accorder trop d’importance, tout en tentant de rester « connecté(e) » à un sentiment de CONFIANCE. Vous constaterez rapidement vos progrès et serez de moins en moins défaitiste !
Je vous engage à essayer et à nous en dire des nouvelles !