Ressentez vous régulièrement la peur de l’échec dans votre vie ? cela vous fait-il souffrir et vous donne – t’il une mauvaise opinion de vous ? Dans le premier article vous avez vu comment accepter cette peur de l’échec en préalable. L’accepter et agir dessus en générant de la compassion envers elle. Dans cet article et cette vidéo vous allez obtenir deux outils supplémentaires.
Après avoir examiné le premier volet (accepter cette peur de l’échec et y appliquer de la compassion), il reste à examiner les deux suivants :
- Le second volet : analyser de façon la plus fine possible cette peur de l’échec.
- Le troisième volet : l’action, qui va vous permettre de vous débarrasser progressivement de cette peur. Je dis bien « progressivement ». Parce qu’à mon avis ce n’est pas facile de s’en débarrasser rapidement.
Dans cette deuxième vidéo « la peur de l’échec, comment vous en sortir », nous allons nous consacrer au deuxième volet et pour cela je voudrai vous poser deux questions.
Nous avons dit dans la première vidéo que la peur de l’échec pouvait s’appliquer à une relation, par exemple une relation amoureuse, mais également à la crainte « d’échouer » à un examen ou à une reconversion professionnelle. Et puis il y a des tas d’autres domaines auxquels je ne pense peut-être pas, mais qui peuvent être concernés par cette émotion.
Première question : peur de l’échec par rapport à qui ?
Deuxième question : peur de l’échec par rapport à quoi ?
en quoi voyez-vous un échec ?
Pour répondre à la première question, pourquoi pensez-vous que ne pas réussir à pérenniser une relation amoureuse soit un échec ? vis-à-vis de qui ? de vous ? de votre partenaire ?
S’il s’agit d’un sentiment d’échec vis-à-vis de votre partenaire, est-ce que vous n’auriez pas tendance à vous charger, à vous juger ?
Et si c’est par rapport à vous, il y a aussi un jugement de votre part. On en revient toujours à cela. Comme je vous l’ai dit dans la première vidéo, nous passons notre temps à nous juger, nous sommes imprégnés de ce « besoin » depuis des milliers d’années, c’est très dur de nous en sortir et de nous en débarrasser.
« Par rapport à qui, par rapport à moi » : mais si je ne réussis pas l’examen, si je n’arrive pas à pérenniser la relation amoureuse, en quoi est-ce un échec, posez-vous la question ! C’est tout simplement par rapport à l’idée que vous vous faites de vous-même…
Réfléchissez à cela : quelle idée vous faites-vous de vous-même ? Est-ce que vous n’êtes pas en train de vous inventer un personnage fictif, un personnage qui devrait être comme ceci ou comme cela, et du coup vous vous mettez beaucoup de pression !
« Peur de l’échec par rapport à quoi ? » Ne pas réussir un examen, en quoi est-ce un échec ? Est-ce que ce n’est pas la société qui vous a appris depuis votre enfance que celui ou celle qui n’obtient pas son examen est dans une situation d’échec ? Qui décrète que ceux qui n’ont pas obtenu leur examen ou n’ont pu pérenniser une relation amoureuse sont en situation d’échec ?
Donc vous vous êtes gravé(e) cette notion d’échec dans l’esprit depuis très longtemps.
Mais lorsque vous réfléchissez vous réalisez qu’un examen cela se repasse, une fois, deux fois, trois fois… Vous allez m’objecter : « oui, mais on ne peut le passer que trois fois ».
Eh bien si au bout de trois fois vous ne l’obtenez pas, ce n’est pas un échec ! C’est que, probablement, vous n’étiez pas fait(e) pour cette discipline à laquelle vous vouliez vous consacrer. Alors vous cherchez autre chose, tout simplement.
Et puis, comme vous le verrez dans le troisième volet, vous aurez appris beaucoup de choses de cette expérience.
Réfléchissez en profondeur à tout cela. Et je suis sûr que vous allez voir les choses différemment.
En conclusion de ce deuxième volet consacré à la peur de l’échec vous disposez de deux leviers pour amoindrir très nettement, voire dissoudre ce sentiment :
– Le levier de la réflexion sur ce personnage « fabriqué » que vous vous créez, auquel vous fixez des objectifs, une discipline, des besoins de « prouver » aux autres, en fonction de codes culturels….puis que vous passez en jugement s’il ne se conforme pas à votre modèle !
– Le levier de la réflexion sur cette fameuse notion d’échec : existe -t’elle réellement, est-ce que toute expérience ne constitue pas une richesse quelle qu’elle soit, indépendamment du regard de la société ? N’oubliez jamais que c’est vous qui vivez votre vie, pas la société !
Voilà, si vous consacrez du temps à cette réflexion et à vos ressentis vous progresserez rapidement et la notion d’échec disparaîtra peu à peu de votre ressenti ! Dans le troisième article vous découvrirez les outils pour « passer à l’action » et vous débarrasser peu à peu de cette peur de l’échec. Vous verrez que de jour en jour vous progresserez et oublierez même jusqu’à l’existence de ce mot !