« La souffrance est déclenchée lorsque vous apposez mentalement à une situation l’étiquette d’indésirable ou de mauvaise. Quelle que soit votre situation dans la vie, comment vous sentiriez-vous si vous l’acceptiez telle quelle – dès maintenant? » Voici comment faire grâce à 3 astuces.
Avez-vous remarqué combien notre habitude d’étiqueter tout ce qui se présente dans notre vie est fatigante, stressante et non satisfaisante?
« Vous avez du ressentiment face à une situation, et ce ressentiment la personnalise et amène un « moi » réactif. »
Essayez de vous souvenir de certaines de ces situations que vous avez étiquetées comme mauvaises, nulles. Si vous deviez les revivre, ne croyez-vous pas qu’ il serait possible de les considérer différemment?
« On a l’habitude de nommer et de cataloguer, mais on peut rompre avec cette manie. »
1.Vous pouvez dès aujourd’hui décider de ne plus étiqueter!
« Commencez une pratique de « non-étiquetage » par de petites choses.
Si vous ratez l’avion, cassez une tasse ou glissez dans la boue, pouvez-vous vous retenir d’appliquer à cette expérience l’étiquette de « mauvaise » ou de « pénible« ?
2.Pouvez-vous immédiatement accepter l’instant tel qu’il est ?
Le fait de donner à une chose l’étiquette de « mauvaise« provoque en vous une contraction émotionnelle. » C’est à dire que vous vous sentez instantanément crispé, oppressé, mal à l’aise, bref, pas heureux du tout! Vous ressentez de la souffrance.
« Lorsque vous la laissez être, sans la qualifier, un pouvoir énorme est soudain mis à votre disposition. » Oui, je sais, cela peut vous paraître étonnant, voir farfelu, mais essayez, et vous aller constater que presqu’immédiatement survient un début de détente et de mieux-être.
3. »La contraction vous sépare de ce pouvoir, du pouvoir de la Vie même. »
Dépassez le bien et le mal en vous empêchant de donner à quoi que ce soit l’étiquette mentale de « bon » ou de « mauvais« . Lorsque vous dépassez l’habitude d’étiqueter, la force de l’univers passe par vous. »
Attention, il ne s’agit pas d’empêcher à tout prix, en vous violentant! mais plutôt de constater que vous venez d’étiqueter, et d’une certaine façon de dé -étiqueter, avec l’intention douce de ne plus étiqueter à l’avenir! Vous me suivez? cette notion de travail en douceur, avec compassion et amour vis-à-vis de vous-même est primordiale.
Il ne s’agit pas de vous « rectifier » avec force, comme on contraindrait un métal à se plier, mais plutôt de prendre conscience de certains mécanismes et de les transformer, cela doit venir de Vous, pas être imposé par une mode !
Lorsque vous êtes en relation non réactive avec des expériences, ce que vous auriez appelé « mauvais » reçoit un redressement rapide, sinon immédiat, par la force de Vie même.
« Observez ce qui a lieu lorsque vous n’utilisez pas l’étiquette de « mauvaise » et que vous choisissez plutôt une acceptation intérieure, un « oui » intérieur, et laissez cette chose être telle qu’elle est. »
Voici ce qu’Eckart Tolle nous propose (extraits entre guillemets) dans « l’art du calme intérieur ».
il vous reste à présent à vous imprégner de ce texte, à le rapprocher de votre situation intérieure, puis à voir si vous souhaitez ou non le mettre en application.
Si vous le faites , vous constaterez au bout de quelques semaines que vous êtes de moins en moins souvent « malheureux » ou malheureuse, que la souffrance fait de moins en moins partie de Vous!
Vous pouvez aussi lire « mes pensées me rendent malheureux« .
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